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    Joie&liberté pour tous
      Article : Faut-il tout attendre des dirigeants ?
      Société
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      20 octobre 2016

      Faut-il tout attendre des dirigeants ?

      Faut-il tout attendre des dirigeants ?

      L’Afrique a la grande manie de toujours attendre des dons de l’extérieur : l’Europe, l’Amérique, l’Asie. On pourrait se demander : est-ce une maladie ou une simple paresse de la part des africains et de leurs dirigeants ?
      Durant presque tous les mandats des différents présidents, il faut que ceux-ci se rendent à chaque fois au près des bailleurs extérieurs. En effet, c’est pour de demander des financements pour l’exécution de leurs programmes présidentiels.
      Le Burkina Faso, pays des hommes intègres ne dérobe pas à cette pratique.
      Au Burkina plusieurs projets sont finances par des organismes non gouvernementaux. Ils mettent à la disposition du pays des écoles, des dispensaires et bien d’autres infrastructures.
      A l’Est du Burkina, plus précisément à Bogandé dans les villages de Kottia et de Leoura, des actions ont été menées. Souvent par des partenaires extérieurs ou par des fils du pays

      1. Une école construite par l’UNICEF

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      A Kottia, il s’agit d’une action menée par un organisme international et de très grande renommée. J’ai nommé ici l’UNICEF.
      En effet, l’UNICEF a construit une école primaire depuis les années 1996 pour le village. Une école de trois classes, ce qui signifie que les recrutements d’élèves ne se font qu’une année sur deux. Il faut que la promotion recruté cette année puisse avancer d’une classe.

      Ce qui est écœurant dans toute cette histoire, est que l’école de nos jours est très délabrée. On pourrait se demander à qui la gestion de cette infrastructure incombe ? Si c’est à la commune, alors que fait la mairie ? Si c’est également à un plus haut niveau que fait le ministre de l’éducation national ?

      L’image actuelle de cette école reste vraiment à désirer. Il y a surtout un risque d’écoulements du toit en saison de pluie. Il est quasiment impossible de rester dans de tels bâtiments pour étudier. En plus de cela je trouve inadmissible que durant environs 16 ans les autorités n’ont pas pu construire trois autres classes pour cette localité (Kottia).

      Mis à part l’inaction des autorités, j’interpelle les populations bénéficiaires à se réveiller.

      En plus de la mauvaise gestion des infrastructures on pourrait également se poser la question sur la qualité de l’éducation. Sans vouloir mettre en doute la compétence des enseignants, il faut dire que l’école n’a pas pu faire 50% de réussite au CEP session de 2016. Juste 3 élèves sur 19 présentes à l’examen ont réussi. Alors dans de telles situations ou va l’éducation des enfants dan les zones rurales éloignées n’ayant pas suffisamment d’infrastructures ?

        2. Une ambulance offerte au centre de santé de Leoura

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      Une autre situation des plus sidérantes que j’ai constate, est l’inutilisation d’une ambulance par le centre de santé de Leoura. Il est vrai que le plus souvent on attend de l’aide venant de l’extérieur ou des dirigeants, mais il y a aussi des gens de bonne foi, fils et des filles du continent qui se soucient de la situation de leurs compatriotes des zones rurales.

      Pourtant, Cette ambulance offerte par un fils du village en 2014, est restée inutilisée jusqu’à nos jours. Les raisons de ce blocage sont diverses et l’on ne sait où se situe la vérité. Certains disent que c’est dû au fait qu’il n’y a pas de brancard installé dans l’ambulance, alors qu’il y en a de disponible dans un tricycle transformé en ambulance. Et d’autres par contre expliquent qu’il faut une réunion administrative avant de mettre l’ambulance en service.

      Dans tout cela c’est la population bénéficiaire de cette offre qui en sort perdant. Puisque le centre de santé est obligé d’utiliser un tricycle en guise d’ambulance pour transporter les malades de Leoura à environs 16 Km du centre médical de Bogandé, sur une voie rouge avec des secousses à ne pas en finir. Alors qu’une pareille condition de transport peut provoquer l’aggravation de la maladie du patient voir même le conduire à la mort.

      Alors si les gouvernants ou dirigeants ferment l’œil sur certaines choses. La population qui jouit de ces dons se doit d’agir ne serait-ce qu’en initiant des stratégies pour prendre soins des locaux et des mobiliers qui leurs sont offerts. Il faut aussi que nos dirigeants actuels forgent un esprit d’indépendance, comme le dit un adage : « quand on te lave le dos, il faut te laver la face » ou « on ne peut te donner une femme et t’offrir aussi une natte ».

      Chers africains et particulièrement chers Burkinabés réveillons-nous pour la prospérité de notre nation et pourquoi pas de notre continent.

      Sylvain KOUSSE

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      Article : Blanchiment d’argent, à qui la faute ?
      Actualités
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      16 mars 2016

      Blanchiment d’argent, à qui la faute ?

      L’homme est toujours ce qu’il est. Comme le dit le chant du reggae maker ivoirien Alpha Blondy « C’est le peuple qui t’acclame pour te faire monter et c’est ce même peuple qui va t’acclamer pour te faire descendre ». Eh ! Oui ! Ce qui est arrivé à l’infortuné Blaise Compaoré, est en train d’arriver à ceux qui ont accepté de prendre la tête du Burkina Faso pendant la période transitoire. Actuellement le Général Yacouba Isaac ZIDA (galon de général acquis sous la transition) et notre chère président Michel KAFANDO sont devenus la proie des polémiques. Et cette polémique qui semble se confirmer par des preuves qui poussent de presque partout est à mon avis à prendre avec des pincettes. Cette affaire qui parle de parcelles vendues d’une manière illégale est en train de mêler même certains partisans des OSC (Organisations de la Société Civiles) à l’exemple de Guy Hervé Kam du Ballais citoyen. Mais ce qui est inquiétant dans tout ce brouhaha, c’est que l’on se concentre très souvent sur des futilités de ce genre, et on laisse ce qui est sous notre nez passer. Actuellement on ne parle plus des Généraux fautifs lors de la transition (Gilbert Diendéré, Djibril Bassolet) et leurs acolytes. Alors que l’heure n’est pas aux tergiversions. En plus il me semble que nous sommes également en train d’oublier l’affaire Guillaume SORO qui selon les dires semble être impliqué dans la tentative de déstabilisation de notre cher Burkina Faso. On oublie aussi le plus important qui est de ramener Blaise Compaoré, son frère François Compaoré et tout ceux qui l’ont suivi dans sa fuite. Alors qu’est ce que les burkinabés ont comme problème ? Nous ne cherchons jamais à résoudrez les choses qui sont prioritaires et urgents. Mais ont est toujours prêt à nous rabattre sur les futilités, après on est surpris d’être dans la dérive. J’invite les autorités à regarder ce qui est prioritaire et urgent pour notre pays et ne pas s’attarder sur certaines choses qui pourront être résolus en un clin d’œil. Regardons à autre chose d’abord qu’à cette histoire de blanchiment d’argent.
      Le Burkina a besoin d’être reconstruit, mettons nous au travail sinon les cinq premières années du mandat du président Rock Marc Christian KABORE ne servirons à rien. Et dans cette même logique nous seront toujours en train de vouloir vérifier si eux aussi ils n’ont pas détourné des fonds, ainsi de suite ce sera un éternel recommencement.
      Alors si le gouvernement pense qu’il y a eu des problèmes vraiment cruciaux, qu’il réquisitionne les parcelles à conflit, et termine d’abord les tâches primordiales avant de s’intéresser à ces futilités.
      A bon entendeur salut !

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      Article : Le film burkinabè, fiction ou réalité ?
      Actualités
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      5 octobre 2015

      Le film burkinabè, fiction ou réalité ?

      Le Burkina Faso pays des hommes intègres a traversé beaucoup de situations délicates depuis la chute de l’ex-président Blaise Compaoré. Est-ce la fin des troubles pour ce pays ? Plusieurs questions restent en suspens. Qu’elle sera le sort de Blaise Compaoré, de François Compaoré frère cadet de Blaise, d’Alizèta Ouédraogo belle-mère de la famille Compaoré ?…

      Au moment de l’insurrection populaire, les Burkinabè se sont réjouis du départ d’un dictateur qui a régné près de trente ans. Peu près les troubles ont commencé, des troubles fomentés par des ex-éléments du parti majoritaire, ce qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Les hommes de l’ancien régiment de la sécurité présidentielle (RSP) ont passé leur temps à menacer et à saboter les efforts de l’organe de la transition. Une attitude qui a conduit à la destitution de certaines personnes du gouvernement de la transition que l’ex-RSP ne trouvait pas digne d’occuper des responsabilités, notamment d’être ministre de la Sécurité (Denise Auguste Barry).

      A la suite de ces actions, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida celui qui semble être l’acteur principal de ce film burkinabè avait évoqué des conspirations contre sa personne. Des déclarations que plusieurs Burkinabè ont prises à la légère. Car certains affirmaient que le gouvernement de la transition faisait de telles déclarations pour prolonger le mandat de la transition. Mais la surprise de la population fût très grande quand le 16 septembre 2015, ce même RSP mettait aux arrêts le président de la transition Michel Kafandoson premier ministre le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida et plusieurs ministres de la transition.

      Le coup du RSP avait été bien préparé. En faisant partir le ministre de la Sécurité Denise Auguste Barry et en le remplaçant par un certain Paré tout avait été bien calculé, car ce dernier s’avère être le complice des putschistes du 16 septembre. Ce que ces putschistes avec le général Diendéré à leur tête avaient oublié, c’est que le peuple burkinabè qui a fait partir leur chef Blaise Compaoré, n’était pas prêt à revoir un élément proche de ce dernier au pouvoir quelle que soit la manière dont cette personne arriverait au pouvoir. De surcroît par une tentative de putsch des plus lamentables que l’on puisse citer dans l’histoire.

      Le peuple burkinabè s’est encore une fois de plus sacrifié en demandant le départ pur et simple de ses indésirables du palais présidentiel Kosyam. Mais vu le bras de fer déloyal entre la population et le RSP qui était armé jusqu’aux dents, la population a une fois de plus imploré l’intervention des autres corps de l’armée. Ceux-ci ayant subi durant plusieurs années les moqueries et la négligence des membres de l’ex-RSP, ont trouvé que c’était la meilleure occasion pour se débarrasser de ces terroristes qui étaient à la solde de l’ex-président Blaise Compaoré. Alors ces soldats loyalistes avec le général Zagré à sa tête, après plusieurs ultimatums donnés aux éléments du RSP de déposer les armes, a lancé l’assaut final sur le camp Naaba Koom (camp du RSP situé juste derrière le palais présidentiel). Après quelques bons coups d’armes lourdes, les éléments du RSP ont capitulé, mais le général Diendéré a trouvé refuge au consulat du Vatican où après négociations, il sera remis aux autorités de la transition.

      Actuellement au Burkina on se dit que tout repart sur une bonne lancée, mais vu qu’il y a eu tant d’événements surprenants, n’est-il pas important pour nous de nous poser d’autres questions ?

      L’ex-RSP comptait environ 1300 hommes, sont-ils tous entrés dans les casernes ?

      Quel sera le sort du général Diendéré ?

      Si le général Diendéré décidait de parler sans réserve face à la justice, combien de têtes tomberaient avec lui ?

      Est-ce que certains Etats ne sont pas impliqués dans des deals pas clairs dans la sous-région, dont Diendéré pourrait faire cas pour s’en tirer ?

      Qu’est-ce que les éléments de l’ex-majorité réservent encore comme surprise à la population burkinabè ?

      Blaise Compaoré a-t-il dit son dernier mot sur le Burkina Faso ?

      D’autres questions pourraient s’ajouter à cette liste. Mais attendons de voir la suite.

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      Article : Mon pays va mal
      Actualités
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      9 avril 2015

      Mon pays va mal

      Où allons dans ma chère patrie ? Qu’est-ce qui se passe dans ma chère nation ? Des larmes coulent sur les joues de mon très cher pays. Burkina Faso que ce passe-t-il ? N’avons-nous pas déjà fait la majeure partie du travail en faisant partir les anciens dictateurs ? Pourquoi la jeunesse qui semblait avoir compris se retrouve encore dans les rues pour soutenir ces mêmes dictateurs que nous avons tous chassé ensemble le trente et le trente un octobre 2014 ? Pourquoi voulons nous encore nuire à l’image positive que les gens ont de notre très cher Burkina Faso ?

      Quand je pense que la jeunesse est en train de s’embourber dans un abîme sans fin, cela me fait très froid au dos. Jeunesse burkinabé, ne nous laissons pas manipuler par les politicien démagogues. Ne nous laissons pas attirer pas des futilités passagères à l’exemple des gadgets politiques (t-shirts, casquettes…). Mais construisons notre avenir à travers la suer de nos front, l’intégrité, la loyauté, la dignité… Abreuvons-nous aux sources de sagesse que nous ont laissée Thomas Sankara, Norbert Zongo…

      Seront nous les coudes et avançons ensemble. Quittons ce cercle vicieux du « manger et taisez-vous ». Ayons l’initiative de nous faire de nouveau partis politiques gérés par une jeunesse consciente. Et ne nous laissons pas trimballer par ces dinosaures de la politique passéiste. Car si ceux-ci ne veulent pas nous donner une bonne éducation politique, il est préférable que nous les ignorions. Très chère jeunesse du pays des hommes intègres, soyons intègres avec nous même, car la charité bien ordonnée commence par soi-même !

      Ni an laara, an saara ! « Si nous nous couchons, nous sommes mort » !

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      Article : La vision de certains Blancs sur l’Afrique
      Société
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      26 février 2015

      La vision de certains Blancs sur l’Afrique

      La vision de certains Blancs sur l’Afrique

      Douk est un jeune blanc qui depuis sa tendre enfance rêvait de visiter l’Afrique. Douk a toujours perçu l’Afrique comme une jungle où les animaux et les humains vivent tous ensemble. Il a retenu l’image d’une Afrique vieille de deux cents ans. Et faute de réalisme et de refus de voir les choses en face, il se contentait de maintenir cette vision négative de l’Afrique. Il avait eu souvent l’occasion de rencontrer des africains en Europe, mais il refusait de croire que l’Afrique peut posséder des infrastructures modernes.

      Une fois il est même arrivé que Douk demande à un étudiant africain : « Comment dormez-vous ». L’étudiant africain voyant que Douk refusait de quitter son monde imaginaire pour voir les choses en face, lui répondit en ces termes : « Douk, tu sais, chez moi en Afrique quand on se lève le matin, chacun vaque à ses occupations; le soir venu, toute la famille dort dans un grand arbre qui se trouve au milieu d’une forêt immense. Le papa s’accroche à la branche principale de l’arbre, la maman elle s’accroche à une autre grosse branche; et chaque enfant se débrouille pour se trouver une branche sur laquelle il pourra passer sa nuit d’une manière paisible. »

      Grande est la surprise de Douk : « L’un d’entre vous n’est jamais tombé ? » Pour lui, il est impossible que quelqu’un puisse dormir dans un arbre et ne pas glisser dans son sommeil et se retrouver sur la terre. L’africain alors en colère lui réplique : « A une question bête, une réponse bête. » Avec cette réponse, Douk s’est réveillé du rêve qu’il était en train de faire debout les yeux grands ouverts.

      Burkina d'hier
      Burkina il y a 60 ans.
      Burkina d'aujourd'hui
      Burkina d’aujourd’hui

      Par cette histoire, je voudrais interpeller tous les jeunes européens qui ont une conception passéiste de l’Afrique, de sortir de leur zone de confort pour constater la réalité qui s’y trouve de l’autre bout du monde.

      Affaire à suivre…

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      Article : Fêtes de fin d’années, un calvaire pour les animaux domestiques
      Société
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      19 décembre 2014

      Fêtes de fin d’années, un calvaire pour les animaux domestiques

      Le marché de bétail et de volaille se font une fortune folle dans la période des fins d’années au Burkina Faso. En matière de la consommation de viande, les burkinabés sont parmi les populations les plus consommatrices. Malgré la montée en flèche des prix, chaque burkinabé lambda quelque soit son revenu fera tout ce qui lui est possible pour se procurer ne serait-ce qu’un poulet. Et cela afin de changer le menu du jour favorisé par les fêtes.

      Le problème majeur ici se situe au niveau du transport, de la garde et de la vente des animaux.

      images images transport de vollaille

      Il n’est pas rare de voire un cycliste avec une centaine de poulets accrochés de part et d’autre sur son vélo. Les guidons sont surchargés, les porte-bagages prolongés par du bois afin d’obtenir un grand espace pour plus de volaille. Sur les motocyclettes le scénario est toujours le même. Chèvres et moutons sont transportés de tels sorte qu’à les voire, ils font pitiés et donne souvent pas envie de les consommés.

      Le pire des calvaires que vivent les pauvres bêtes, c’est surtout leur transport avec les camions remorques. Les animaux sont attachés à même les carrosseries du camion à l’extérieur. Il faut préciser que leur transport se fait sur une très longue distance. Certains n’arrivent même pas vivant à destination. Les vendeurs sont souvent obligés de les tués en cours de route avant de venir vendre leurs carcasses sur le marché au grilleurs qui en font de bonnes affaires.

      Bienvenue encore dans ce même calvaire pour les animaux, car nous sommes en fin d’année. La Noël et le 31 décembre se trouvent être les jours fatidiques pour ces pauvres bêtes.

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      Article : Y a-t-il une vie après le règne
      Politique
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      12 décembre 2014

      Y a-t-il une vie après le règne

      Pourquoi les chefs d’états africains ne jouissent pas tous d’une meilleures vie après leur règne ?

      La réalité dans les pays africains est que nos très chers présidents ont acquis le plaisir de vouloir régner à vie. Mais à leur grand désespoir, ils sont très souvent surpris par leur départ. Car n’ayant pas prévu une vie après le trône, ils se retrouvent errants ça et là tel un chien enragé, ou un SDF (Sans Domicile Fixe).

      Mais qu’est-ce qui conduisent nos leaders africains à oublier qu’ils doivent préparer une vie après leur règne ?

      Les pays de l’Afrique francophones sont ceux qui ont plus de soucis à ce niveau à mon humble avis. Les chefs d’états de l’Afrique francophone, ont, je crois bien le même syndrome du règne éternel si je ne m’abuse. Nous pouvons prendre l’exemple de la famille N’gnanssimbé du Togo, la famille Bongo du Gabon et j’en passe. Les chefs d’Etats africains ont tendance à ne pas vouloir quitter les palais présidentiels. Ils organisent des élections qu’ils savent pertinemment qu’en aucun cas ils ne vont perdre. Et les éternels opposant finiront leurs salives à revendiquer la transparence électorale.

      Pourquoi ai-je insinué que ce sont les chefs d’Etats des pays de l’Afrique francophone ?

      A ma connaissance tous ceux que j’ai cités sont des chefs d’Etats des pays de l’Afrique francophone. A la suite de cela, il faut dire que la France elle-même y est pour quelque chose dans cette affaire de règne éternel au pouvoir des chefs d’Etats. La France n’a jamais voulu réellement donner l’indépendance à ses anciennes colonies. On se rappel que le Général De Gaule à précisé que, je cite : « Ceux qui veulent leur indépendance, qu’ils la prennent avec toutes ses conséquences… ». Alors pour ma part je comprends que la France cherchait toujours à avoir une main mise sur l’Afrique. La France donc soutient les pays africains dont les chefs d’Etats font leurs affaires. C’est-à-dire que la France permet à certaines personnes de régner parce que ces derniers protègent les intérêts de la France dans la sous région.  Parlant des intérêts je vais citer comme exemple les mines (or, manganèse, diamant…) et les puits de pétrole.

      Mais qu’en est-il des présidents qui ne font plus leurs affaires ?

      Les chefs d’Etats approuvés par la France une fois installés, se voient comme des « Rois », et ils créent ainsi un réseau puissant tout au tour d’eux assurant de ce fait la pérennité de leur règne. Pensant être fort plus que la mère France ces chefs d’Etats font souvent fi des conseils qu’elle leur donne. Et c’est en se moment qu’arrive la période fatidique de la déchéance.  Comme exemple on a Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire, Dadis Camara de la Guinée, et mon très cher ex président Blaise Compaoré du Burkina Faso.

      Parlons du dernier président cité, Blaise Compaoré. Au Burkina Faso pratiquement tous les postes stratégiques étaient occupés par des adeptes de la majorité politique en son temps, le fameux CDP (Congrès pour la Démocratie et le Progrès). L’atmosphère sur le plan politique, économique et même sociale était lourde et tendue. N’importe qui pouvait se permettre de faire n’importe quoi sans qu’il ne soit poursuivit parce que tout simplement il est du parti au pouvoir. Mais Blaise Compaoré n’ayant pas écouté les conseils des Etats Unis à travers son ambassadeur et de la France qui l’a installé président s’est retrouve face à une population incontrôlable. Et voulant esquiver une démission par tout les moyens, il se retrouve coincé et sans issu. Par finit c’est cette France qui lui avait conseillé qui reviendra à son secours afin de le sortir de ce beau pétrin.

      Que devient mon très cher ex président Blaise Compaoré ?

      Après être secouru par la France, il est conduit chez ses beaux parents en Côte d’Ivoire chose qui n’est pas permise dans son ethnie d’origine (Mossi). Car les mossi disent : « il n’est même pas permis à un mossi de dormir chez ses beaux parents ». Là c’était juste une petite parenthèse. Le séjour de Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire va susciter des réactions au sein de la population ivoirienne. Car des pros-Gbagbo trouvent qu’il est celui qui a soutenu la rébellion en Côte d’Ivoire. Blaise ne passera que quelques semaines en Côte d’ Ivoire avant de s’envoler pour le royaume chérifien.  Lors de son départ pour le Maroc nombres de spéculations ont été fait le concernant. D’aucun disaient : « Il est allé pour se faire soigner » et d’autres : « Il est allé pour s’y refugier car la Côte d’Ivoire ne veut plus de lui ». Mais au Maroc également, son arrivée n’a pas reçue un accueil chaleureux. Car des partis politiques de gauche refusent son exile sur le sol marocain. Blaise Compaoré se doit de rebrousser chemin car il est devenu comme un SDF ou  comme un lépreux pendant la période biblique (ancien testament).

      La question que je me pose et que j’adresse à tous mes lecteurs : Blaise a-t-il préparé son après règne ?

      Une dernière question que je pose à mes chers présidents africains et particulièrement ceux de l’Afrique francophone : Avez-vous songez à préparer votre vie après le règne ?

      www.france24.com AFP

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      Article : L’information, la presse à la une du quotidien des Burkinabé
      Actualités
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      16 novembre 2014

      L’information, la presse à la une du quotidien des Burkinabé

      Pour paraphraser un l’adage qui dit ceci : « pour cacher une information aux africains, il faut l’insérer dans un livre ». Pour faire allusion au fait que les africains n’aiment pas lire. Dans cette petite histoire que je vais développer, je dirai tout simplement que pour cacher une information aux burkinabé, il faut l’insérer dans un livre. Effectivement la population du pays des hommes intègres ne sont pas très accros de la lecture.
      Mais depuis l’insurrection populaire du 30 octobre l’univers médiatique en particulier les journaux se font de bonnes affaires. Alors cet adage pourrait être ramenée à : « Pour cacher une information aux Burkinabè, il ne faut pas l’insérer dans un journal». Il faut dire que tous les burkinabé qui ont pu fouler ne serait-ce qu’une fois en passant les bancs de l’école s’intéresse aux journaux. Chacun de son côté cherche à être au parfum du déroulement de l’actualité sur la fameuse transition qui fait bouger même la communauté internationale.
      Dans cette situation où il faut suivre les informations au jour le jour, même un iota de l’information sur la situation nationale ne peut échapper à la vigilance du citoyen lambda. Sur les lèvres ce sont des discussions très nourries sur des sujets comme par exemple « le départ de Blaise est un coup monté par l’armée », « Yacouba Isaac Zida chef d’Etat actuel est le bon petit de Blaise Compaoré » ou encore « François Compaoré frère cadet de Blaise compaoré était celui qui gérait le pouvoir ! » etc. Les dizaines de presses que comptes mon pays sont achetés comme de petits pains. Il vous suffit d’engager un débat sur la situation nationale et vous entendrez de part et d’autre : « Dans le journal X il a été dit ceci, et un autre dans le journal Y voici la version qui a été dite, etc. »
      Cet engouement de la population à lire la presse est vraiment époustouflant. La réalité est qu’il arrive même que certains journaux du jour ne suffisent pas. Et il faut préciser surtout si ledit journal traite d’un sujet très sensible que les autres n’ont pas touché. Mais à quand durera cette ferveur à lire les journaux, est-ce seulement pendant la période de recherche d’un organe transitoire ? Où est-ce que cela va durer pendant toute la période transitoire jusqu’aux élections libre et transparentes ? La dernière question c’est de savoir si les burkinabés vont faire une exception afin que la lecture des journaux devienne une habitude dans leurs quotidiens ?
      Comme le dit un autre l’adage populaire : « Qui vivra verra ! ». A bon entendeur salut !

      Crédit photo Sylvain KOUSSE

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      Article : Après le pillage l’heure est à la restitution
      Société
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      12 novembre 2014

      Après le pillage l’heure est à la restitution

      Le 30 octobre 2014 est une date inoubliable dans mon très cher pays le Burkina Faso. Blaise Compaoré a été délogé en une journée de son fauteuil présidentiel après 27 ans de règne. Cette journée à aussi été une occasion pour certaines personnes mal intentionnées de se livrer à de sales besognes. Cette journée a été accompagnée de casse, de morts et surtout de pillages à grande échelle presque sur toute l’étendue du pays. Des magasins de vivres, de motos, de marchandises diverses et même des services publics n’ont pas échappé aux actes de vandalisme.

      Pendant que la majeure partie de la population se trouvait sur la place de la révolution lieu de la rencontre pour les marcheurs, d’autres groupuscules dans les quartiers périphériques s’activaient à piller et à casser les magasins. Personnellement, je me suis rendu sur l’un des sites afin de faire des photos, ma grande surprise fut la présence massive de femmes et de jeunes filles sur les lieux. Les jeunes filles sont celles qui incitaient les hommes à affronter les forces de l’ordre afin qu’ils libèrent les lieux pour leur permettre de casser. J’ai alors tenté d’obtenir un entretien avec un jeune pour savoir ce qui le motivait à se joindre à un tel mouvement. Sa réponse a été la suivante : « Je crois qu’il est mieux que je me joigne à ces gens pour avoir ma part du butin, car même si je ne le faisais pas, tôt ou tard je devrais payer ce que je n’ai pas volé. Après ces casses, c’est sûr que le gouvernement nous le fera payer à travers les impôts, ou par l’augmentation du prix de l’essence ». Ce jeune homme était convaincu que le mieux était de piller. Juste à côté je rencontre deux autres jeunes, qui disaient ne pas être intéressés par les vivres, mais par un magasin de montage d’engins à deux roues dans la zone. Il faut préciser que les pilleurs prétendaient que les magasins et commerces pillés sont la propriété des personnes ayant un lien avec le pouvoir déchu. Vérité ou simple mensonge pour justifier leur acte ?

      Maintenant, revenons à l’aspect restitution. Le 11 novembre de retour de mon service, je me suis trouvé face à un attroupement de badauds devant une cour. Grand étonnement quand je me suis retrouvé face à des agents de la gendarmerie qui ordonnaient à un jeune homme de charger un véhicule avec des sacs de riz, de sucre et de blé. Le jeune homme suppliait les gendarmes de le laisser, mais ceux-ci lui on sommé de grimper sur les sacs afin de les accompagner au poste. Ce qui fut fait. En me renseignant, j’ai obtenu l’information qu’il s’agissait d’une phase de recherche des pilleurs du 30 octobre 2014 date de l’insurrection populaire au Burkina. Et j’ai appris que depuis le matin la gendarmerie effectuait un nettoyage dans le quartier et que c’était au moins la troisième personne que l’on avait dénichée.

      A mon humble avis je trouve que c’est une bonne chose que la gendarmerie retrouve les casseurs. Car en toute sincérité ces gens n’étaient que des profiteurs qui ont trouvé des astuces pour accuser certaines personnes d’être en relation avec le pouvoir déchu afin de les ruiner..

      Quelques images du 30 octobre 2014:

      Crédit photo Sylvain KOUSSE
      Crédit photo Sylvain KOUSSE
      Quartier Karpala pilleuses !
      Crédit photo Sylvain KOUSSE
      Hotel Azalaï
      Crédit photo Sylvain KOUSSE
      Assemblée Nationale
      Crédit photo Sylvain KOUSSE

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      "Le monde au bout des doigts"

      Auteur·e

      L'auteur: sylvainkousse
      Jeune ambitieux avec un parcours diversifié, actuellement dans le domaine de la santé et des médias.

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