Sylvain KOUSSE

Evènement Bien Organisé pour le Lavage des mains en Afrique(EBOLA)

N’est-il pas vrai que le virus Ebola est en train de traumatiser le monde entier, et en particulier l’Afrique ? Depuis la réapparition de ce virus dévastateur, le continent africain n’a cessé d’être la proie aux médias ; et je pense que personne ne peut dire le contraire, n’est-ce pas ? Chaque jour sur les antennes des radios et des télévisions nationales et internationales, il est fréquent d’entendre parler du nombre de victimes dans tel ou tel autre pays. Et les ressortissants des pays les plus touchés à l’exemple du Libéria et de la Guinée, sont vu comme un danger à fuir absolument. Ce qui amenuise l’hospitalité et la fraternité africaine.
Que font les scientifiques pour combattre ce phénomène ?
Les scientifiques sont toujours à la recherche d’un vaccin contre ce virus, mais ce qu’ils peuvent donner comme conseil pour l’instant, est la mise en quarantaine des malades du virus et la désinfection quotidiennes des locaux où ils sont logés. A côté de cela, il s’avère important pour les personnes non touchés de mettre en application la règle d’hygiène N°1 qui est le lavage des mains au savon d’une manière fréquente ou l’usage de désinfectants.
Que fait mon cher pays le Burkina Faso ?
Au Burkina Faso, les tradi-praticiens ont même été invité dans la danse pour qu’ensemble l’on puisse trouver une solution à ce phénomène combien inquiétant. Le ministère de la santé se bat corps et âme pour prévenir tout éventuel cas dans le pays. Et cela à travers la sensibilisation par les médias.
Ce malheur pourrait-il avoir un côté positif pour notre continent ?
Un adage populaire au Burkina dit ceci : « La saleté ne tue pas l’africain ». A vrai dire on pourrait aussi qualifier cet évènement malheureux comme une aubaine pour l’instauration du lavage des mains au savon dans la société africaine. A cet effet, plusieurs structures comme par exemple les associations, les Organisations Non Gouvernementales s’appliquent à faire des dons en matériels sanitaires pour le lavage des mains. Et ces dons sont dirigés vers les écoles, les centres de santés etc. Espérons que ce virus Ebola sera éradiqué le plus vite possible. Et aussi qu’après le passage du virus, le lavage des mains devienne une habitude pour ma très chère Afrique…
Mais une question reste posée :
A quand la réduction des fléaux sur notre très cher continent ?


Radios pirates ou radios communautaires ?

Lors d’une tournée dans un village dans la région de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso, j’ai eu l’opportunité de découvrir une radio pirate. Cette radio a été complètement installée par un enfant du village en question, et avec des moyens techniques très dérisoires. Celui-ci a utilisé de vieux postes radio qu’il a transformé en émetteur et en amplificateur. Et cette radio arrive à couvrir tout le village et certains villages voisins. Le propriétaire à recruté deux autres personnes qui l’aide à animer sa station. Il relaie très souvent des émissions d’une radio communautaire qui se trouve dans la zone pour couvrir les tranches d’antennes vides.

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Photo par Sylvain KOUSSE
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Photo par Sylvain KOUSSE

Le progrès technique est actuellement très effarant, beaucoup d’objet son fabriqués avec plus de performance et plus d’application. Nous pouvons citer l’exemple des téléphones portable comme les Smartphones, les androïdes. Mais il n’en demeure pas moins qu’il y a toujours des couches dans la société mondiale qui n’ont pas accès à ces produits de très grands exploits.
La radio à qui l’on n’accorde pas grande importance, est celle qui permet à presque toutes les couches de la société d’être au même pied d’égalité informationnelle. Dans les zones reculer en Afrique, seules les radios communautaires ont le pouvoir de véhiculer des informations. Et cela pourra avoir un impact considérable sur la population.
Si les dirigeants Africains veulent réussir leurs projets et programmes de développement il serait très sage de leur part d’utiliser les radios communautaires plus que tout autre chose, car il est vrai qu’il y’a la télévision mais elle n’est pas accessible à tous dans certaines zones. En plus la population rurale a très souvent des postes radios à côté d’eux contrairement à la télévision. De même un conseil pour les Organismes Non Gouvernementaux pour le développement en Afrique, c’est de miser plus sur la communication à travers les radios communautaires. Il faut ajouter que les populations dans les zones rurales ont vraiment besoin de ses moyens de communications pour sortir de l’obscurantisme informationnel et intellectuel.

 


Le match Étalons vs panthères au Burkina Faso.

Le match Étalons vs panthères au Burkina Faso.
Les étalons du Burkina, après leur match aller au Gabon qui a été couronné par un échec de deux(02) buts à (0) face aux panthères, ont accueillis ce mercredi 15 octobre 2014 au stade du 4 août les panthères du Gabon en match retour.
Naturellement il faut se rendre à l’évidence qu’une panthère et un étalon n’ont vraiment pas à s’affronter. Puisque la panthère est une fauve, carnivore et l’étalon un herbivore. L’étalon est élégant, charmant, tendre, douce et il a des atouts sportifs bien visibles qui pourront faire croire qu’il est le favori dans un tel duel. La panthère aussi a ses atouts que sont la vigilance, malignité, l’agilité la rapidité et j’en passe.
Comment alors vouloir penser une seule seconde que les étalons puissent gagner face à ces panthères ?
Les étalons ont franchement déployé toutes les cartouches nécessaires de leurs atouts pour contourner la vigilance de ces félins. Les panthères sont restées dans leur calme olympien malgré un premier but assommant des étalons à la 30ème minute de jeux. Comme le dit un adage populaire au Burkina : « le cheval laisse l’âne courir ». Mais cette fois-ci je dirai tout simplement que : « la panthère laisse le cheval courir ». Oui, que ne fut pas la surprise désagréable des étalons qui croyaient avoir fait le nécessaire lorsqu’une des panthères jaillit de son gît, et après avoir troublé la vigilance du gardien des étalons, inscrit le but égalisateur à la 77ème minutes de jeux.
Les étalons abattus par cette action inattendue, ont tenté mainte fois de change la donne mais en vain. Même si nous sommes de fervents supporters des étalons, nous devons quand même nous rendre à l’évidence qu’une panthère et un étalon ne peuvent pas rivaliser. Cela peut arriver à une seule condition peut-être, cette condition est que la panthère et l’étalon aient deux objectifs divergents.
Avant que les étalons n’affrontent les crocodiles du Lesotho, un conseil, apprenez à nager afin de mieux dégommer ces crocodiles comme à la première rencontre. Découragement n’est pas burkinabé. Bon courage aux étalons….

 

 


L’hygiène un grand défi pour l’afrique

La société Africaine a toujours vécu dans un état de délabrement hygiénique pendant longtemps. Elle est confrontée à chaque fois à des maladies qui ont pour la plupart du temps un lien directe avec la salubrité de ses locaux.
Il va s’en dire que l’Afrique a besoin de revoir sa structuration afin d’éradiquer ce phénomène. Dans les zones les plus reculées, il est très souvent de coutume d’entendre dire par certaines couches de la société africaine : « Nous sommes nés trouver que nos grand parents vivaient ainsi, alors nous n’avons rien à y changé. » Dans un endroit où de tels propos sont mis en avant pour justifier l’insalubrité, il s’avère un peu difficile de raisonner la population. Il est clair que de telles attitudes sont à bannir de l’esprit des gens.
Il faut ajouter si nous pouvons le dire ainsi : « le temps dans le quel vivaient nos grand parent est révolu ». Si nous partons sur cette base du temps, dans la période de nos grands parents, il n’y avait pas de très grand mouvement entre les peuples. Pour ajouter à cela, durant les temps anciens, les maladies n’étaient pas à leurs paroxysmes.
Pas plus de quelques années en arrière, on parlait du Sida qui fait des ravages en Afrique, actuellement nous avons le virus Ebola qui s’amène sur la table de la discussion, et toutes ces maladies ravageuses se succèdent sur le sol Africain. Aux côtés de ces maladies citées, il y a celles que l’on appel des maladies tropicales à l’exemple du Paludisme qui assujetti le continent depuis bien longtemps.
A étudier l’évolution de ces maladies, on se rend compte qu’elles ont presque tous un lien avec l’hygiène. Pour éviter le paludisme, il est important d’avoir les alentours de nos concessions propres, dégagés de toute stagnation des flaques d’eau. Ce qui réduit considérablement le nombre des larves des moustiques. Pour ce qui concerne le virus Ebola, avec ce combat sans succès avéré des scientifiques à trouver de quoi combattre le virus, il est une fois de plus recommandé d’appliquer les règles d’hygiènes de base. Telle que le lavage des mains au savon afin de réduire la contagion du virus.
En faisant une petite analyse, force est de constater que d’une manière générale, nos dirigeants doivent établir des règles favorables à la vulgarisation de l’hygiène publique. Ils n’ont pas à attendre des situations d’extrêmes difficultés pour exiger à la population d’appliquer des règles d’hygiène. La population également n’est pas en reste, car l’hygiène doit être un réflexe dans notre environnement à tous.
Sylvain KOUSSE

 


50 ANS: Aniverssaire de l’ Institut Français du Burkina Faso

Institut Français du Burkina Faso ex Centre Culturel Français a soufflé ses cinquante bougies le samedi 20 septembre 2014 à Ouagadougou.

Les autorités burkinabés étaient présentes afin de chanter cet « Happy Birthday » coutumier et encore réitérées leurs reconnaissances aux efforts fait par cet institut à l’endroit de la population burkinabé. A l’occasion, l’institut a ouvert ses portes à la population pour permettre une meilleure connaissance de ses activités.

Une séance de voyage dans l’enceinte du locale a été effectué après le départ des autorités par KPG et son équipe choc, ce qui à permis la découverte des différents compartiments de l’IFBF. Ce voyage s’est achevé par une prestation d’artistes jongleurs qui ont tenu les voyageurs en haleine à leur atterrissage de l’avion KPG& Co.

Cet anniversaire a été l’occasion pour La Bank Of Africa partenaire de l’institut de prouver sa gratitude en offrant un abonnement gratuit de 1000 cartes aux étudiants à compté du Jour de l’anniversaire.

 

Sylvain KOUSSE